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Critique de bina


Le père est une pièce perturbante, dont on ne sort pas indemne. En effet, le lecteur plonge dans la tête d'un homme touché par la maladie d'Alzheimer, nous vivons donc la relation père/fille de l'intérieur. Etant dans le crâne d'André, qui sent sa mémoire se détruire peu à peu, c'est drôle et tragique à la fois. Surtout tragique.
André perd ses repères (familiaux, sociaux, temporels et spatiaux) et cela se ressent dans la construction de le pièce, qui donne l'impression d'un puzzle auquel il manque toujours une pièce, mais jamais la même.
La mise en scène se plie à la maladie, le décor s'appauvrit au fur et à mesure que la mémoire se vide, les personnages de la fille et du gendre sont reconnus ou non par le père, et dans ce cas joués par deux acteurs aux personnages identifiés ou non.
Ce personnage paternel est tour à tour odieux et attachant.
Odieux, quand il n'a pas conscience de sa maladie, et de tout ce que sa fille fait pour lui.
Attachant, car c'est le moment douloureux de la vie où un père devient aussi vulnérable qu'un enfant, où l'enfant doit devenir celui qui prend en charge, jusqu'à la grande émotion de la scène finale.
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