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Critique de dezecinte


12h49, le 21 octobre 1981, Boulevard Michelet, à Marseille, un tueur en moto exécute le juge Pierre Michelet… ça commence mal et ça ne s'arrangera malheureusement pas, question coquilles et fautes de français, à se demander si quelqu'un a pris la peine de relire ce pavé de 500 pages.
Laissons là ces problèmes de forme et de présentation, même s'ils sont horripilants pour le lecteur. Cette enquête très fouillée met à côté de la cible, côté responsables de l'assassinat de ce pauvre Michel, la suite ayant montré que le commanditaire était un trafiquant de drogue à peine évoqué par l'auteur, mais ce dernier ne pouvait pas, en 1982, deviner que la lumière viendrait du démantèlement d'un labo d'héroïne en Suisse trois ans plus tard.
Reste que l'analyse des liens entre milieu marseillais, médecins de la pénitentiaire et officines politiques telles que le SAC n'a rien perdu de sa pertinence, même si elle documente une époque révolue, les maghrébins ayant aujourd'hui remplacé les italo-corses aux commandes du trafic de drogue, qui demeure le fléau de la cité olympienne. Surtout, ce livre rend un vibrant et mérité hommage à la figure du juge Michel, idéaliste courageux qui m'a beaucoup fait penser à Mike Dolan, héros d'un Linceul n'a pas de poches d'Horace McCoy, pareillement séducteur et désinvolte, et qui finira tout aussi tragiquement.
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