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Critique de Sachenka


Cela faisait des années, presque vingt, que le cycle de Pendragon m'appelait. On me l'avait chaudement recommandé parce que j'adore tout ce qui tourne autour des légendes arthuriennes. On m'avait aussi vanté la profondeur de cette série, permettant de découvrir des éléments nouveaux, d'enrichir cette « mythologie », faisant remonter ses origines à l'Atlantide, les mélangeant aux traditions celtiques, etc. Il y a effectivement un peu tout cela dans le cycle de Pendragon, surtout dans le premier tome intitulé Taliesin, du nom d'un de ses protagonistes. Un peu trop, peut-être. Ce genre de livres, qui fait remonter aux parents et aux grands-parents de héros connus, même si ça respecte la chronologie des événements (ça me fait drôle de parler de chronologie pour un monde inventé !), ça ne me convainc pas toujours. Je crois que ça a davantage sa place à la fin d'une série, en préquel, afin d'explorer davantage un univers adoré. Commencer avec des personnages et des situations inconnus, c'est un gros risque. Trop gros à mon goût à moins d'être certain d'accrocher les lecteurs. Et moi, ça ne m'a pas accroché. Taliesin, Charis et tous les autres, je ne me sentais pas investi de leur destinée. Surtout qu'il s'agissait de deux histoires qui tardaient à se rejoindre. L'idée de remonter l'origine de ces légendes jusqu'à l'Atlantide était originale, ça a attisé ma curiosité, mais les descriptions étaient trop sommaires à mon goût, je n'arrivais pas à visualiser suffisamment ce royaume.Je ne veux paraitre injuste, certains éléments étaient bien décrits (par exemple, la vie de palais, les courses taurines) mais je n'arrivais pas à les concilier avec le reste du cycle. En quoi ces éléments seront pertinents en Bretagne quand arrivera Arthur? Quant à toutes ces luttes intestines, elles me semblaient inutilement complexes, tout cela aurait pu être résumé à l'essentiel en un chapitre. Mon intérêt s'est ranimé à l'engloutissement du royaume mais est retombé rapidement. Toutes ces guerres, tous ces conflits… je veux bien croire que c'était une période troublée mais, selon moi, ça faisait peu avancer l'intrigue. Tout ce que je voulais, c'était retrouver Merlin et Arthur. Quand le lecteur en sera arrivé à eux, dans les tomes ultérieurs, je me demande en quoi les aventures de Charis et Taliesin lui seront utiles. Comme beaucoup d'auteurs de fantasy, Stephen Lawhead a des idées originales mais son style laisse à désirer.
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