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Critique de PGilly


Woody tourne aussi vite que Clint. Il est un peu moins âgé. Il n'aime pas trop écrire mais il aime parler à sa guise. Depuis 1971, il a aligné les conversations avec Éric Lax, souvent durant les tournages, parfois en rue, sur un banc. Quand le journaliste approche le cinéaste débutant, Woody n'a encore que deux films à son actif. Cela suffit à classer ce juif new-yorkais dans l'âme parmi les artistes prometteurs.
Leur première conversation a continué trente-six ans. Les entretiens au long cours ont paru en 2007, offert par mon fils à la fête des pères. Relire sa dédicace en 2022, alors qu'il s'apprêtait à devenir papa à son tour, m'a touché.
Je me souviens avoir picoré dans ce volumineux ouvrage, m'attardant sur mes films préférés. J'ai toujours aimé chez Woody son autodérision, son humour, son indécrottable romantisme et sa façon d'aborder des problèmes existentiels sans avoir l'air d'y toucher, sous forme de psychanalyse ambulatoire quand il joue les amoureux timides. d Sa pudeur demeure quand il se confie à son interlocuteur.
Éric Lax alterne questions de connaisseur et curiosité du spectateur de la rue. Les réponses sont brèves, longues ou entre les deux. Deux cahiers photos complètent une somme née d'une amitié inattendue, cultivée sur trois décennies et demi.
Un de mes chouchous ? Match Point !
Lu il y a longtemps, remis au goût du jour grâce à Bobo 1001.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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