AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de KiriHara


Toujours à la recherche de nouveaux enquêteurs récurrents et de nouvelles plumes à découvrir, je me suis penché ces derniers jours sur le premier tome des enquêtes de le Duigou et Bozzi, signé Firmin le Bourhis.

Fort de 33 épisodes, cette série semblait faite pour moi d'autant que j'ai souvent apprécié les romans sortis chez feu l'éditeur breton Alain Bargain (et repris depuis par les éditions du Palémon) et que le titre de ce premier épisode, « La neige venait de l'Ouest » sentait bon le titre à l'ancienne.

Quant à l'auteur, Firmin le Bourhis, il est né en 1950 et mort en 2018.

Ancien cadre commercial, il débute l'écriture par un roman sur la maladie d'Alzheimer dont est mort son père avant de débuter dans la foulée sa longue série « le Duigou et Bozzi ».

En parallèle des derniers épisodes, il avait entamé une nouvelle série, « Menaces » dont il n'a eu le temps que d'écrire 3 tomes.

Nat, une journaliste, est conviée à faire équipe avec un duo de policiers chargés de lutter contre le trafic de drogue dans le but d'écrire des articles ou un roman sur le sujet…

Bon, je ne vais pas m'attarder à parler d'un roman que je n'ai pas terminé aussi je vais tenter de faire court (ce qui est contraire à mes habitudes, mais bon…).

Effectivement, j'ai abandonné la lecture de ce roman à son tiers et, encore, parce que j'ai insisté un peu pour lui laisser sa chance, car j'avais déjà envie d'arrêter au bout d'une vingtaine de pages.

Pourquoi ?

D'abord, parce que je trouvais le style un peu plat.

Ensuite, parce que les personnages (Jo, Nat et Phil) manquaient cruellement de consistance.

Mais aussi parce que les dialogues, notamment ceux qui se voulaient drôles ou incisifs tombaient à plat, manquaient cruellement d'intérêt.

Et encore parce que les nombreuses informations sur le trafic de drogues sont amenées de manière totalement indigeste, livrées en bloc, sans recherche de pédagogie.

Et enfin, parce que l'intrigue est probablement déflorée dès les premières pages. Je dis « probablement », car je n'ai pas été au bout du roman pour en avoir confirmation.

Cependant, nul doute que l'assassin est identifié dès le début du roman et l'on devine même sa motivation.

Bref, n'étant pas happé par un style, n'ayant aucun attachement pour des personnages fades, connaissant sûrement le coupable très rapidement, et n'étant pas mû par le désir de savoir ce qui allait se passer, j'ai fini par me dire que poursuivre cette lecture n'avait aucun intérêt pour moi.

Alors, nul désir, dans ce constat, de blesser un auteur (qui ne peut malheureusement plus l'être) d'autant que les critiques semblent dithyrambiques, juste d'expliquer au mieux mon ressenti sans m'étendre trop longtemps.

Au final, un premier roman décevant qui manque de tout ce qui fait, pour moi, un bon roman policier.
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}