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Critique de Dionysos89


Depuis le temps que je voulais attaquer ces Âmes envolées, offert par ma chère et tendre depuis plusieurs mois, c'est la nouvelle année qui m'a décidé. Les Âmes envolées sont le premier volume d'un diptyque écrit par le lyonnais Nicolas le Breton chez Les Moutons électriques.

Un petit prologue nous lance directement dans l'action et le sujet de ce roman. 28 avril 1912, dans le ciel de Paris, Louis Lépine, préfet de police du département de la Seine (de Paris donc, si vous préférez), procède à l'arrestation de la fameuse « bande à Bonnot ». Les bandits meurent au cours de l'opération de police, mais leurs cadavres sont habilement subtilisés et emportés vers d'autres cieux. À partir de cette affaire normalement définitivement réglée, le débrouillard Louis Lépine va devoir sortir de sa retraite quatre ans plus tard, alors qu'une Guerre mondiale fait rage, que les Allemands semblent bien en avance du point de vue technologique, que des sociétés secrètes se font bizarrement jour, que d'éminents savants disparaissent et surtout que les morts reviennent à la vie pour son plus grand déplaisir ! Quel programme, me direz-vous.
Les âmes envolées, c'est ainsi un grand voyage des hauteurs de Paris à celles de l'Himalaya avec des incursions à Evian et au fin fond de l'Inde colonisée. À poursuivre des conspirateurs germanophiles sectaires, forcément il y a du grabuge à attendre et que ce soit dans les airs, au fond des mers ou, plus rarement, sur le plancher des vaches, l'action prime dans cette aventure aux accents verniens très largement assumés. Les péripéties s'enchaînent et les apparitions, vaporeuses ou non, de personnages historiques plus ou moins connus, le Tigre en tête (et d'ailleurs seulement cette partie !). Progressivement, les éléments d'une uchronie efficace sont convoqués et l'Histoire dévie vers un horizon inconnu de nos mémoires.
Pour le reste, autant le dire tout net, je n'ai malheureusement pas pu apprécier cette aventure à sa juste valeur, car la multiplication des coquilles, bien souvent toute bêtes (le manque d'accents sur les prépositions, des accords de verbes à revoir et surtout des petits mots oubliés), désorganise particulièrement le texte et donc la bonne tenue d'une lecture qui devrait se dérouler sans accroc. C'est vraiment dommage, car cette accumulation de coquilles m'a sorti du texte à intervalles réguliers, tout simplement. En revanche, je ne peux que saluer (une nouvelle fois, tant j'adore ce qu'il fait chez cet éditeur) le travail de Melchior Ascaride pour la couverture ; c'est vraiment ce qui nous happe directement vers le mystère et la découverte !

Les Âmes envolées composent donc un bon roman d'aventure steampunk, avec de bonnes idées uchroniques et quelques personnages historiques qu'il est intéressant de re-découvrir.

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