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Critique de Valmyvoyou_lit


Ce livre est court et dense, à la fois. Comme la narratrice, mes parents ont divorcé, alors que j'étais très jeune. Comme elle, je ne voyais pas souvent mon père, mais il était très présent en moi. A la page 33, elle écrit, alors qu'elle rejoint son papa et sa grand-mère, pour les vacances : « dès la sortie du train, je rejoins mon deuxième monde, celui où je peux rire et parler librement ». Au mois d'août, je disais que les vraies vacances commençaient enfin. L'attitude de sa mère me rappelle celle de la mienne, sur certains points, et comme elle, mon refuge était les livres.


Mais, le 31 janvier 1994, le père d'Aurélie le Floch est mort du sida, à l'âge de trente-six ans. L'auteure avait quinze ans. Vingt ans après, elle n'arrive toujours pas à dire la cause du décès de son papa, par peur des réactions. Pour te voir cinq minutes encore lui permet de le faire. Mais c'est aussi et surtout, une déclaration d'amour d'une fille à son père. Ce sont ses souvenirs des moments avec lui, qui ponctuaient ses années d'enfance , au rythme des vacances scolaires, et qui lui apportaient de la lumière et de la joie. Cet homme, c'était ce souffle qui lui permettait d'être elle-même, de libérer sa respiration. C'était le visage rayonnant d'un parent qui regarde son enfant grandir, à distance, et qui se retrouve, parfois, démuni. Ce livre, c'est aussi l'apparition de la maladie, celle qu'on évite de nommer et le choc de la compréhension de ce qu'elle implique. Aurélie raconte la perception qu'elle en a eu, ce qu'elle a compris et ce qu'elle n'a pas appréhendé, en raison de sa jeunesse.
[…]


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Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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