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Critique de Dinoscope


Attrapé au vol sur l'étale de mon libraire préféré, ce roman m'avait attiré l'oeil par sa couverture vive. Un lever de soleil, à première vue, qui pourrait s'avérer un champignon nucléaire après avoir parcouru la quatrième de couverture.
Jack Banks est un flic britannique chargé d'infiltrer un groupe d'activistes qui oscille entre l'anarchisme et la babacoolisme : les jauniens, du nom d'une anecdotique pierre jaune située dans la sorte de camping qui leur tient lieu de base. Soudain, un A340 de ligne s'écrase sur le site nucléaire de la Hague, irradiant à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde. Jack se retrouve coincé avec les "jauniens" et le roman perd dès lors tout intérêt ou presque.

La quatrième de couverture laissait présager un récit dystopique qui, au final, s'avère surtout un récit d'aventures assez peu inspiré. Ce n'est pas mal écrit, ça se lit vite et donc on se dit qu'il va bien finir par sortir quelque chose de cette histoire, mais au final, on ferme le livre en mesurant le temps perdu. Car plus que la relative médiocrité du récit, c'est l'absence de sens à celui-ci qui déçoit le plus. Les personnages sont trop souvent caricaturaux comme sortis d'une mauvaise série post-apocalyptique et, hélas, l'aspect catastrophe nucléaire est assez peu exploité, donnant parfois même l'impression d'être sans véritable conséquence sur les protagonistes. L'auteur passe à côté de certains enjeux du récits : si par exemple, la question des suites à donner à la mission de Jack après la catastrophe de la Hague est évoquée, étant même clé dans l'évolution du personnage, elle n'est cependant jamais véritablement l'objet d'un enjeux réel. Certains choix scénaristiques laissent parfois à désirer, faisant verser de livre dans une violence un peu gratuite car pas absolument nécessaire ni à l'intrigue ni aux personnages.

Au final, la couverture restera ce qu'il y a de plus réussi dans cet ouvrage, saluons donc Clément Buée.
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