AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de AnnaDulac


Peu de personnes savent que François Mitterrand avait demandé que le fourgon faisant voyager les reliques de Thérèse de Lisieux à travers la France lors du centenaire de sa mort, s'arrêtât devant son domicile 9, avenue Frédéric-Le-Play. Mourant, il avait trouvé la force de descendre saluer la petite sainte…

Philippe le Guillou, optant pour la forme d'un carnet de pèlerinage (Moleskine classique, primevères glissées entre les pages….), s'interroge sur cette jeune femme singulière qui, à quinze ans, renonça aux fleurs qu'elle aimait tant pour la claustration du Carmel. Parce qu'elle porte le même prénom que sa mère et qu'elle est comme lui originaire des confins de la Normandie, l'auteur sent entre elle et lui une connivence profonde. Du 21 mars 2016 à la Pentecôte, il la suit, parcourt ses albums de photographies (dont un portrait au sablier), ses cahiers, son journal et les lieux de sa vie.

Le lecteur ne trouvera pas dans « La sainte au sablier » une hagiographie doucereuse ou complaisante. Dans un style poétique et simple, Philippe le Guillou met ses pas dans ceux de Thérèse alternant ses propres pèlerinages de Lisieux à Naples avec ceux plus intimes de la petite fille des Buissonnets qui affectionnait les « petites voies », les « petites choses » et les préférait aux grandes extases mystiques.

C'est beau. Il faut avoir l'audace de le dire et de l'écrire.

Merci à Babelio et à l'opération Masse critique.

Commenter  J’apprécie          10







{* *}