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Critique de Ericpct


Ce n'est pas seulement un pont que le Ninèze dresse entre la Rome d'Auguste et celle de Jules II, il peint les deux époques de telle sorte que l'une soit le reflet de l'autre dans le miroir que tend l'histoire aux hommes qui veulent encore se souvenir de leur passé.
Plaisamment écrit, le roman est court, ce qui in fine est heureux car certains aspects de la trame sont maladroits, tandis que les traits des personnages peuvent souffrir d'une propension à l'exagération dans leur description. Ainsi par exemple n'échappe-t-on pas à un Michel-Ange forcément taciturne. Il semble qu'il faille toujours qu'il en soit ainsi avec le grand maître. Au prétexte qu'il travaillait en solitaire, il doit nécessairement être un taiseux dans la littérature romanesque , quand il n'est pas ombrageux, susceptible et querelleur. Que c'est réducteur!
On passe néanmoins sur ces défauts car le livre est une manière d'ode à ce qui fait l'étoffe et la trame de notre culture occidentale. Et comme on est dans le domaine de la fable, on passera tout aussi charitablement sur l'invraisemblance du contenu de la prophétie dont il est question ici.
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