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Critique de Christophe_bj


Théo Pereira a tué une femme dans un accident de voiture alors qu'il était sous l'emprise de l'alcool. Cette femme était tranquillement assise dans un abribus et il l'a écrasée. Accusé d'homicide involontaire, il a été condamné à quatre ans de réclusion et purge sa peine à la prison Brueghel. Il est confronté à la violence de ce pénitencier, notamment à celle de Marco Minotti, qui le passe à tabac avec régularité une fois par mois. Il revoit aussi au parloir, non moins régulièrement, le mari de la femme qu'il a tuée, Pierre Moulins, un architecte, dévasté par le chagrin, qui lui demande de répéter sans cesse le récit de l'accident. le seul espoir de Théo est la libération conditionnelle, parviendra-t-il à l'obtenir ? ● La lecture est plaisante car bien que le récit peine à démarrer, ensuite les rebondissements sont nombreux et inattendus. ● Malheureusement, on ne peut pas dire que la vraisemblance règne en maître sur ce roman, comme c'est souvent le cas dans les thrillers et autres romans à suspense. ● Par ailleurs, la division en actes et en scènes m'a paru très artificielle et sans justification. La comparaison avec une tragédie atteint vite ses limites, y compris à la fin. Avec les références à de grands auteurs, Nicolas Lebel semble avoir les yeux plus gros que le ventre et l'analogie ne se fait pas à son avantage, loin de là. Par exemple, le personnage d'Itrésias, inspiré de Tirésias, devin aveugle de Thèbes, n'est pas ce qu'il y a de meilleur dans le roman… ● le style est agréable et efficace. ● le principal intérêt du roman, outre son suspense bien ménagé, est de faire pénétrer le lecteur dans un de ces « lieux de privation de liberté » et de nous en montrer l'angoissante réalité, entre les caïds à l'ancienne et l'endoctrinement islamiste (« le problème, ce ne sont pas les cent condamnés qui entrent, mais les dix radicalisés qui sortent ») ; ça fait froid dans le dos…
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