AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Allantvers


Une lecture motivée par l'envie de réactiver le souvenir de cette Ile aux trente cercueils découverte il y a bien longtemps en série télé, souvenir totalement confus quant à l'histoire mais extrêmement précis quant aux sensations d'étrangeté bretonnante franchement flippante avec ses images de dolmens sous la brume et de femmes en croix.

Pari gagné ! Dès les premières pages, l'atmosphère oppressante de ce thriller gore et druidesque saisit à la gorge dès que Véronique d'Hergemont met le pied sur l'île de Sarek, à la recherche de son fils enlevé par son père quatorze ans plus tôt pour l'arracher aux dessins du sombre Vorski, son mari disparu depuis.
La malédiction s'abat alors sur l'île avec autant de vigueur que les malheurs sur la tête de Véronique, et ce à un rythme haletant, cinglé de pluies tempétueuses, noyé de vagues mortifères et fouetté de branches de chênes garnies de boules de gui : trente victimes doivent être sacrifiées aux trente cercueils de l'île pour que se révèle le pouvoir de la Pierre-Dieu…

Et voilà que le récit bascule du gore au burlesque avec l'arrivée de … Arsène Lupin ! J'aurais du m'en douter, on est chez Leblanc, mais cela m'a pris de court et finalement, bien ravie, et fait passer un agréable après-midi dans ce roman de 1919 bien marqué par la guerre, période propice aux plus sombres débordements, dans lequel le méchant est évidemment un Boche.
Un frisson breton vintage bien agréable !

Challenge 1914 / 1989: Le XXème siècle en ébullition
Challenge Multi-défis 2018
Commenter  J’apprécie          403



Ont apprécié cette critique (40)voir plus




{* *}