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Critique de gill


gill
13 février 2013
Pendant longtemps la science-fiction, écrite par des hommes, s'est adressée aux hommes.
Les premiers romans étaient des livres à vocation scientifique, basés sur l'extrapolation d'un fait et les femmes scientifiques étaient plutôt rares à l'époque.
Puis la science-fiction s'est tournée vers le récit d'aventure et le space-opéra.
La gent féminine ne pouvait pas se reconnaître dans ces romans d'anticipation où abondent les exhortations à l'expansion colonialiste, les mondes conquis ou réduits en esclavage et des extra-terrestres toujours plus monstrueux.
Bien sûr, la femme est là, bien présente, mais l'héroïne n'existe souvent que pour que de virils aventuriers la sauvent et connaissent finalement l'amour.
Et puis soudain la science-fiction change, elle n'est, encore une fois, que le porte-parole de son environnement. C'est l'époque de la "Beat Génération".
La sociologie, la psychologie, la politique et la philosophie font une entrée remarquée dans la SF ; on devrait dire leur rentrée, en pensant aux romans de HG Wells, d'Huxley, de Jack London et d'Orwell.
Parue en 1976, cette anthologie de science-fiction féminine n'est pas l'oeuvre d'une sexiste. Mais Marianne Leconte, constatant le peu de textes écrits par des femmes dans les nombreux recueil publiés, a cherché et trouvé de nombreuses nouvelles qui ne peuvent pas pour autant être qualifiées de "féminines".
Depuis les années 60, les "auteures" de science-fiction, pleines de talent, sont nombreuses et cette anthologie leur donne, pour la première fois, la parole.
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