La Patagonie, offerte au ciel , pluie et vent, comme dans le chapitre inaugural, histoire de bien marquer le terrain. Puis, fasciné par la Patagonie (il n'est pas le seul) il relate son expérience et celle de nombreux marins ou écrivains. Quelques rencontres et visites (j'adore les *tondeurs de moutons!) et voilà qu'il mène l'enquête sur
En Patagonie de
Bruce Chatwin (un incontournable), son oncle Milward, et finalement l'épopée du Dresden.
Les lecteurs aimant les beaux récits trouveront de quoi se régaler. Et, ce qui ne gâte rien,
David Lefevre écrit toujours aussi bellement.
Je choisis un passage dans le chapitre "De l'inconvénient d'écrire ses voyages" où, en pleine réflexion sur sa vision de
En Patagonie de
Chatwin, il s'interroge lui-même.
"Quelle est la place du récit de voyage dans le grand tout de la littérature? Et quel nom lui attribuer? La relation de l'ailleurs, l'aventure du vécu, le récit du monde...? Comment le sauver d'une tyrannie des hiérarchies et des nomenclatures qui ne jure si souvent que par le sacro-saint roman et qui peine à croire que le récit d'un voyage puisse dire beaucoup plus que le seul voyage pour s'élever à la dimension d'une oeuvre littéraire à part entière? Pour nous autres qui passons et décidons d'écrire ce que nous avons vu, l'écrivain se double d'un témoin. "Etc.
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http://enlisantenvoyageant.b.. Commenter  J’apprécie         30