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Critique de Fantine


La Renaissance vénitienne, et, notamment les années 1509 à 1514, sont au centre de ce « gros » roman historique.

L'héroïne de cet énorme pavé (722 pages) s'appelle Laura Bagarotto, fille et épouse de nobles padouans. Cette dernière fut vendue au casin (bordel/maison close) d'Anna Cortina afin d'y devenir une « courtisane honnête » après que ses père et mari furent exécutés pour haute trahison envers Venise.

Tout en suivant les aventures et mésaventures de Laura, de nombreux faits historiques éclaircissent le lecteur sur la coalition opposant Etats du Vatican, la France, le Saint Empire Germanique à la République de Venise (les premiers voulant détruire la puissance commerciale, économique, politique de Venise).

C'est aussi l'occasion pour les auteurs de distiller de nombreuses anecdotes sur la vie quotidienne, l'Etat vénitien ainsi que sur le fonctionnement des casins. La pédophilie, réprimée durement par l'Etat vénitien, est également évoquée.

Tout en exerçant son métier de courtisane, Laura laisse éclater au grand jour sa beauté, son intelligence, son immense culture. Elle fréquente les peintres Giorgione (qui deviendra l'un de ses clients attitrés), Titien, l'imprimeur Aldo Manuzio ainsi que son ennemi intime le Provveditore in campo Andrea Gritti (futur doge).

Laura complote afin de retrouver son honneur perdu. Elle va découvrir l'amitié pure et sincère en compagnie de la patricienne Adriana Foscarini et de son mari, l'amour en la personne du Haut Chancelier Nicolo Aurelio.

En ce qui me concerne, je lirais volontiers la suite des aventures de Laura Bagarotto.

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