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Critique de BazaR


BazaR
19 septembre 2021
Cette fois Fafhrd et le Souricier Gris ont tout gagné !
Ils se sont mis à dos des entités puissantes.
Genre des Dieux quoi.
Et la Mort elle-même !
Fallait bien que ça arrive ! Les deux zigues paient leur comportement désinvolte vis-à-vis des puissances.
Enfin quoi ! Un humain, même un héros, ça doit prier les dieux, s'agenouiller devant leurs statues, ou au minimum balancer une interjection, un « par Mog » ou « par Issek » de temps en temps.
Plus que tout, un héros, surtout un humain, ça doit savoir quand son temps est terminé et laisser la Grande Faucheuse le récolter avec amour.
Mais noooon ! Fafhrd et Souricier n'en font qu'à leur tête en haussant les épaules ! Ils sont mieux que tout le monde hein, Fafhrd et Souricier ! Ils ne prient pas les dieux. Ils s'acharnent à éviter la Faucheuse.
Bref, ils énervent des êtres qu'il vaut mieux ne pas énerver.

Et ça fait de bonnes histoires, me demanderez-vous ?
Pas mal ! Amusantes mais pas transcendantes. Celles ou la Mort s'acharne en vain à perdre les deux héros sont courtes, parfois moins de cinq pages, genre blague de Charlie Brown. Celle ou les dieux donnent une leçon aux deux zigotos est plutôt drôle mais demande qu'on se souvienne des récits passés et surtout de toutes les drôlesses qui ont pu partager leur couche ou leur coeur. Ça sent la nostalgie, le self-hommage.
Et puis il y a le récit de l'île du Givre, publié en deux parties à l'origine. Fritz Leiber ose un rapprochement entre Fafhrd /Souricier et Odin/Loki, deux dieux venus d'ailleurs et paumés sur le monde de Nehwon. On y retrouve aussi d'anciens personnages apparus dans le livre IV du cycle des Épées. C'est un peu long, mais assez étonnant aussi.

Au final nonobstant les années passées – une vingtaine depuis le début quand même – les récits conservent l'esprit moqueur et dégagé qui est la marque du cycle. On est là pour s'amuser avec la fantasy foutraque. Faut pas en demander plus.
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