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Critique de Jangelis
Je suppose qu'il n'est pas "politiquement correct" de dire qu'on n'a pas aimé un album de Rue du Monde, sur le thème des enfants qui meurent de faim, et par l'excellent Georges Lemoine.
D'autant plus difficile que c'est une maison d'édition que j'aime beaucoup, à laquelle je m'étais abonnée aux temps difficiles du démarrage, quand on pouvait demander à recevoir chaque parution à sa sortie, pour qu'ils soient assurés de pouvoir éditer leurs livres de qualité.
Mais là, je ne vois pas à qui je vais pouvoir le lire ou le faire lire :
A la fin ,deux pages de texte écrit gros, bien adapté aux enfants, expliquant la faim dans le monde, et que toutes les trois secondes, un enfant meurt de faim.
L'album lui-même : pour chaque double page, à droite, une belle illustration poétique et dépouillée. A gauche un petit enfant (dans des tons qui rappellent le dessin de droite, ce qui fait un très bel ensemble) et 2 lignes de texte :
"Trois secondes :" sur la 1e
puis une ligne correspondant à l'illustration
Par exemple : "Les couleurs passent et puis s'en vont" pour le dessin d'un arc-en-ciel au-dessus d'un arbre.
C'est très beau, dans des teintes pastel et un texte parfois poétique, on ne sait pas trop où on va sur tout l'album, et la chute est brutale.
Mais pour certaines pages la référence au temps qui passe me paraît peu évidente (par exemple : Trois secondes : et l'automne est déjà là).
Et surtout comme dit au début, je ne vois pas comment faire apprécier à la fois la poésie de l'album, et le sujet extrêmement difficile.
Sans doute un problème d'adulte !
D'autant plus difficile que c'est une maison d'édition que j'aime beaucoup, à laquelle je m'étais abonnée aux temps difficiles du démarrage, quand on pouvait demander à recevoir chaque parution à sa sortie, pour qu'ils soient assurés de pouvoir éditer leurs livres de qualité.
Mais là, je ne vois pas à qui je vais pouvoir le lire ou le faire lire :
A la fin ,deux pages de texte écrit gros, bien adapté aux enfants, expliquant la faim dans le monde, et que toutes les trois secondes, un enfant meurt de faim.
L'album lui-même : pour chaque double page, à droite, une belle illustration poétique et dépouillée. A gauche un petit enfant (dans des tons qui rappellent le dessin de droite, ce qui fait un très bel ensemble) et 2 lignes de texte :
"Trois secondes :" sur la 1e
puis une ligne correspondant à l'illustration
Par exemple : "Les couleurs passent et puis s'en vont" pour le dessin d'un arc-en-ciel au-dessus d'un arbre.
C'est très beau, dans des teintes pastel et un texte parfois poétique, on ne sait pas trop où on va sur tout l'album, et la chute est brutale.
Mais pour certaines pages la référence au temps qui passe me paraît peu évidente (par exemple : Trois secondes : et l'automne est déjà là).
Et surtout comme dit au début, je ne vois pas comment faire apprécier à la fois la poésie de l'album, et le sujet extrêmement difficile.
Sans doute un problème d'adulte !
