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Critique de Kareban



L'atmosphère de Venise et de ses alentours à la fin des années 90, les abattoirs, l'industrie massive et le design moderne défigurant lentement ce microcosme millénaire, insulaire, crée pour se sauver des invasions Hunes...
Pour se retrouver aujourd'hui envahi par le marché mondial et le tourisme.

Grandeur et décadence de la cité des Doges annexée de manière exponentielle, Napoléon et ses razzias faisant figure de petit joueur devant l'époque (déjà!) actuelle de ce récit (1998)
Les loyers trop chers chassent les vénitiens de chez eux en les obligeant à se parquer dans l'enfer moderne de la périphérie.

Partout la corruption, et notre Brunetti désabusé chargé d'une enquête rattachée au district de Venise par manque d'effectifs.
C'est l'été, les Venitiens se barrent devant les hordes de touristes beuglants et gras en maillot de bain.

Visionnaire et cynique devant cette meute hétéroclite, Brunetti se met à rêver de ces pays islamistes où les gens sont couverts de la tête aux pieds afin de ne pas l'écoeurer d'avantage, mais c'est avec résignation qu'il cède le passage à ces caravanes de Huns made in Germany venus déferler pour les vacances...

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