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Critique de bilodoh


Un autre polar vénitien du commissaire Brunetti. On le retrouve avec plaisir, même si c'est la trame est moins dense, sans beaucoup de bouffe ou d'atmosphère qui provoque de douces réminiscences d'un passage dans la sérénissime.

Il ne s'agit pas d'une enquête criminelle à proprement parler, puisque c'est Paola, la femme de Brunetti, qui veut en savoir davantage sur un pauvre garçon aperçu dans le voisinage, un simple décès qualifié d'accident ou de suicide. Ce qu'on découvrira sur le jeune homme sera un bon prétexte pour railler les travers de la bureaucratie du pays.

On s'en douterait au titre, il sera question de parole, de langage, comme pilier essentiel de la culture. La famille Brunetti se préoccupe de la qualité de la grammaire et le commissaire peut même se réjouir d'un subjonctif bien placé ! Ça ne doit pas toujours être évident dans un pays où subsistent de nombreux dialectes. On n'y parle pas seulement l'italien, on peut aussi parler vénitien et chaque région a ses raisons de se sentir supérieure aux autres.

Il sera aussi question de maltraitance et d'éducation. On pourra même se sentir interpellé lorsqu'on évoquera la complicité tacite de tous ceux qui se sont parfois posé des questions sur le sort d'un enfant, mais n'ont jamais osé poser ces questions, et surtout poser les gestes qui auraient pu changer les choses.

Un polar à la trame un peu tiède, sans beaucoup de suspens, mais avec quelques réflexions intéressantes, un roman qui plaira aux fans de Brunetti, mais surement pas le meilleur de la série.
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