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Critique de michaelfenris


Louisa Torres, capitaine de police au 3§, se débat entre sa hiérarchie qui ne la prend pas au sérieux, son statut de mère célibataire avec un garçon qu'elle ne voit pas grandir, et une vie sentimentale qui ressemble à un parcours de cross sur tôle ondulée. Au milieu de tout ça, un crime, sordide. Un homme battu à mort, le corps soigneusement nettoyé pour éviter de laisser la moindre empreinte, et surtout, un déguisement, en vêtement de femme. L'enquête débute assez mal pour la jeune policière, qui comprend dès le deuxième corps que l'assassin poursuit un but bien précis. Pourquoi cette locution latine qu'il prononce sur les vidéos de ses méfaits, omnia vanitas ? Reste à connaître ce but, et rapidement, si Louisa ne veut pas perdre le peu de crédit qu'elle possède encore au sein de la police…
J'ai eu la chance de découvrir la plume d'Emmanuel Valnet sur différents groupes, où il s'est livré au délicat exercice de la nouvelle, et j'ai pu apprécier son style. Je partais donc convaincu de passer un agréable moment de lecture en sa compagnie, et je n'ai pas été déçu. Sous l'apparence d'un policier de facture très classique, au sein de la DRPJ, Emmanuel nous livre une histoire très plaisante à lire, sans aucun temps mort. Sur un thème qui parait même éculé, il parvient à nous surprendre et à éviter les pièges du récit convenu, le duo jeune flic-vieux flic par exemple, ou les motivations du tueur en série. Il nous évite également le tableau d'une héroïne certes imparfaite, mais surtout pas trop nunuche, comme c'est malheureusement souvent le cas. Jusqu'à la fin qui est elle-aussi originale puisqu'elle se révèle assez inattendue, poussant la capitaine à se poser des questions entre sa profession et ses propres sentiments.
Omnia Vanitas est en définitive un très agréable roman policier qui se lit d'une traite, qui me confirme tout le bien que je pense d'Emmanuel (qui du coup a réussi à me réconcilier avec le 36 !)
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