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Critique de hervethro


On commence à en prendre l'habitude : dans un roman de Marc Lévy, la médecine tient un rôle primordial, clé; l'action se déroule forcément aux Etats-Unis et l'histoire d'amitié entre de jeunes et beaux personnages est teinté (ou non) d'amour. Deux âmes qui se cherchent et finissent toujours par se trouver.
« Rien n'est plus imminent que l'impossible », cette citation prêtée à Victor Hugo sert de prétexte à ces étudiants/chercheurs fous à explorer le cerveau et rechercher l'immortalité. On nage en plein délire techno-scientifique avec force détails (Lévy reconnait lui-même n'y rien comprendre en neurologie dans la page des remerciements). Bref, de toutes ces précisions médicales on aurait pu se passer. Reste l'intrigue, bien fine. Tout semble écrit, mieux : dicté, pire : téléphoné.
Mais comme tout n'est jamais noir, au deux tiers du roman apparait une porte, une issue, la possibilité de prendre le lecteur à revers. Mais seulement la possibilité. Si on songe à l'univers de Jc Grangé dans cette perte (ou plus exactement ce recouvrement) de personnalité, Lévy reste sur ses propres rails et on n'est égaré si peu de temps.
Un long fleuve bien trop tranquille. Même les trouvailles, ces petits détails qui font toute la différence, par exemple quand l'héroïne commande un homard dans un restaurant huppé ce n'est pas pour le manger - il me semble bien l'avoir déjà lu (ou vu) quelque part. Ses je sais que tu sais à répétition deviennent énervants à la fin et cette remarque si lucide : c'est terrible comme quelqu'un est présent quand il n'est plus là rappelle étrangement la singulière partie de cartes où César (Raimu) fait jouer (et gagner!) son ami Panisse (Charpin) pourtant absent pour cause de décès. Reste cette référence au Petit Prince dans la forme d'un chapeau ou d'un éléphant avalé tout entier par un boa.
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