Si c'était à refaire

Allez, j'ose une critique de plus sur un livre de Marc Lévy et une fois encore, je note la totale opposition entre son nombre de détracteurs et son nombre de lecteurs : à croire que même ceux qui n'aiment pas son style le lisent quand même. Je suis tout à fait consciente que ses romans sont du genre vite lus, vite oubliés mais je ne boude pas mon plaisir et j'avoue que "Si c'était à refaire" a été un agréable moment de lecture plein d'humour, d'amour, d'amitié, de drames et de suspense.
le concept de donner une dernière chance au héros d'un roman afin qu'il puisse enquêter sur son propre assassinat n'est pas nouveau en soi, j'avais rencontré le même scénario entre autres dans "Le sang des sirènes" de Thierry Serfaty. L'originalité réside dans le fait qu'à ce côté surnaturel, l'auteur mêle des événements réels concernant la dictature militaire des années 80 en Argentine. Bien sûr, ce n' est pas un roman historique mais cette action rare chez Lévy est à noter. A travers les enquêtes du reporter Andrew Stilman, il évoque aussi les dérives possibles des adoptions à l'étranger. Dommage que l'auteur n'ait pas continué dans cette voie car j'ai déjà lu "Un sentiment plus fort que la peur" (je reconnais là un total manque de logique mais il est dû aux disponibilités aléatoires de la médiathèque) et je n'avais pas accroché à l'histoire contrairement à celle-ci où se mêlent agréablement imaginaire et réalité.