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Critique de CAMELIABLEU
Un livre sur l'envers du sport de haut niveau qui sonne juste.
Depuis qu'elle est toute petite, Lilou ne vit que pour la gym. Au départ pour égaler et se rapprocher sa soeur Julia, qu'elle idolâtrait, puis pour oublier les tensions familiales après la naissance de sa petite soeur Clara, autiste. Serrant les dents sur la douleur et se relevant après chaque chute pour mieux repartir, elle a fini par intégrer l'équipe de France. À seize ans, elle a presque réalisé son rêve. Médaille de bronze aux championnats du monde, elle vise les jeux olympiques qui ont lieu dans quatre mois. Mais depuis quelques temps rien ne va plus. Elle a l'impression que son corps la lâche. Malgré les calmants dont elle abuse, la douleur ne la quitte plus et soudain, c'est la chute, qui sonne le glas de ses espoirs. Lilou s'effondre, a l'impression que personne ne la comprend. Comment se relever quand on a l'impression que sa vie est fichue ? Qu'on est trop vieille pour un nouveau départ à l'âge où la vie vous tend les bras ?
Des jeunes gymnastes qu'on voit s'élancer gracieusement lors des compétitions, on ne retient que la prouesse et l'élégance, sans avoir forcément idée de tout ce que ces très jeunes filles ont dû enduré pour en arriver là, et encore, si elles ont la chance d'en arriver là. Marie Leymarie nous fait découvrir les coulisses du sport de haut niveau, qui pousse des enfants donner le meilleur d'eux mêmes, mais au risque de les détruire. Elle n'occulte rien, ni les relations ambivalentes avec les entraîneurs, ni le recours aux médicaments, ni les abus sexuels, même si ici il ne s'agit que d'allusions. Pour autant on voit que Lilou aime passionnément ce qu'elle fait et vit grâce à la gymnastique des moments de bonheur extrême, mais en se coupant peu à peu du monde extérieur.
L'autrice s'est beaucoup documentée et ça se sent. Les propos de Lilou, très touchante, sonnent juste, à tel point que je me demande s'il était nécessaire que s'y ajoute le handicap de sa petite soeur. Cela rend son histoire plus singulière, alors que de nombreuses jeunes sportives pourront se r'y reconnaître.
Depuis qu'elle est toute petite, Lilou ne vit que pour la gym. Au départ pour égaler et se rapprocher sa soeur Julia, qu'elle idolâtrait, puis pour oublier les tensions familiales après la naissance de sa petite soeur Clara, autiste. Serrant les dents sur la douleur et se relevant après chaque chute pour mieux repartir, elle a fini par intégrer l'équipe de France. À seize ans, elle a presque réalisé son rêve. Médaille de bronze aux championnats du monde, elle vise les jeux olympiques qui ont lieu dans quatre mois. Mais depuis quelques temps rien ne va plus. Elle a l'impression que son corps la lâche. Malgré les calmants dont elle abuse, la douleur ne la quitte plus et soudain, c'est la chute, qui sonne le glas de ses espoirs. Lilou s'effondre, a l'impression que personne ne la comprend. Comment se relever quand on a l'impression que sa vie est fichue ? Qu'on est trop vieille pour un nouveau départ à l'âge où la vie vous tend les bras ?
Des jeunes gymnastes qu'on voit s'élancer gracieusement lors des compétitions, on ne retient que la prouesse et l'élégance, sans avoir forcément idée de tout ce que ces très jeunes filles ont dû enduré pour en arriver là, et encore, si elles ont la chance d'en arriver là. Marie Leymarie nous fait découvrir les coulisses du sport de haut niveau, qui pousse des enfants donner le meilleur d'eux mêmes, mais au risque de les détruire. Elle n'occulte rien, ni les relations ambivalentes avec les entraîneurs, ni le recours aux médicaments, ni les abus sexuels, même si ici il ne s'agit que d'allusions. Pour autant on voit que Lilou aime passionnément ce qu'elle fait et vit grâce à la gymnastique des moments de bonheur extrême, mais en se coupant peu à peu du monde extérieur.
L'autrice s'est beaucoup documentée et ça se sent. Les propos de Lilou, très touchante, sonnent juste, à tel point que je me demande s'il était nécessaire que s'y ajoute le handicap de sa petite soeur. Cela rend son histoire plus singulière, alors que de nombreuses jeunes sportives pourront se r'y reconnaître.
