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Critique de Eclair
Kléo Lucien semble être de prime abord un adolescent assez réservé habitant dans le Val d'Oise avec sa mère. Cet amateur d'arts martiaux étudie en Terminale au lycée Colbert à Paris où il fait la rencontre d'une fine équipe : les facétieux Sadio et Vincent, la belle et sensible Lydia - qui ne le laisse pas indifférent - ainsi que Karine, aussi intuitive que futée.
Dans ce quotidien somme toute assez banal, Kléo Lucien découvre ses pouvoirs, ce qui va changer sa vie : il est le « Maître des Rêves ». Il a donc la possibilité d'entrer dans les rêves des autres et de contrôler leurs pensées. Doté d'une profonde humanité Kléo Lucien se rend compte qu'il a le don de guérir les âmes… Sous la houlette de l'intrigant Carlos, il commence un parcours initiatique qui le mène en Australie. Les amateurs de voyages ne seront pas déçus par ce livre et il en sera de même pour les férus de romans policiers !
De fait, l'intrigue se corse lorsque les agents de la DGSE se mettent à la poursuite de Kléo Lucien qui - en usant de ses pouvoirs - émet de nombreuses « impulsions électromagnétiques » (IEM)… La course-poursuite qui sous-tend « l'éveil de Kléo » est assez haletante. Ménageant très finement le suspens, l'auteur nous tient en haleine jusqu'à la fin du roman.
Ainsi, en cette période assez déprimante - où les déclinistes (Houellebecq, Onfray, Zemmour et cie) ont tendance à envahir les médias et où les dystopies sont légion - ce roman est particulièrement thérapeutique parce que le héros (l'auteur ?) fait preuve d'une profonde humanité.
J'ai également apprécié le fait que les personnages ne soient pas de simples ectoplasmes. Chaque personnalité a vraiment été approfondie et développée par Madjid Lhocine dans un style très fluide et agréable à lire. Les lecteurs adolescents s'identifieront certainement à Kléo Lucien ou à ses ami(e)s. J'ai pour ma part particulièrement apprécié la figure du commissaire Catherine Duvaud - trentenaire célibataire - qui ne cesse de demander à tout va qu'on l'appelle « Mademoiselle » et non pas « Madame ». Preuve que l'auteur n'est pas dénué d'humour et que son imaginaire est fécond.
En bref, je recommande chaudement la lecture du premier tome de cette saga à tout lecteur qui souhaite s'évader (rêver d'un monde meilleur ? Voyager ? ) en compagnie de Kléo Lucien.
Dans ce quotidien somme toute assez banal, Kléo Lucien découvre ses pouvoirs, ce qui va changer sa vie : il est le « Maître des Rêves ». Il a donc la possibilité d'entrer dans les rêves des autres et de contrôler leurs pensées. Doté d'une profonde humanité Kléo Lucien se rend compte qu'il a le don de guérir les âmes… Sous la houlette de l'intrigant Carlos, il commence un parcours initiatique qui le mène en Australie. Les amateurs de voyages ne seront pas déçus par ce livre et il en sera de même pour les férus de romans policiers !
De fait, l'intrigue se corse lorsque les agents de la DGSE se mettent à la poursuite de Kléo Lucien qui - en usant de ses pouvoirs - émet de nombreuses « impulsions électromagnétiques » (IEM)… La course-poursuite qui sous-tend « l'éveil de Kléo » est assez haletante. Ménageant très finement le suspens, l'auteur nous tient en haleine jusqu'à la fin du roman.
Ainsi, en cette période assez déprimante - où les déclinistes (Houellebecq, Onfray, Zemmour et cie) ont tendance à envahir les médias et où les dystopies sont légion - ce roman est particulièrement thérapeutique parce que le héros (l'auteur ?) fait preuve d'une profonde humanité.
J'ai également apprécié le fait que les personnages ne soient pas de simples ectoplasmes. Chaque personnalité a vraiment été approfondie et développée par Madjid Lhocine dans un style très fluide et agréable à lire. Les lecteurs adolescents s'identifieront certainement à Kléo Lucien ou à ses ami(e)s. J'ai pour ma part particulièrement apprécié la figure du commissaire Catherine Duvaud - trentenaire célibataire - qui ne cesse de demander à tout va qu'on l'appelle « Mademoiselle » et non pas « Madame ». Preuve que l'auteur n'est pas dénué d'humour et que son imaginaire est fécond.
En bref, je recommande chaudement la lecture du premier tome de cette saga à tout lecteur qui souhaite s'évader (rêver d'un monde meilleur ? Voyager ? ) en compagnie de Kléo Lucien.
