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Critique de Gabylarvaire


Mais comment vous faîtes vous tous, babeliotes pour parvenir à faire une bonne critique? Je viens de finir ce roman, je me dis "wouah ça mérite une critique, c'est balèze, allons-y" et me voilà, perdue à chercher mes mots.

Et pour cause : on n'est pas chez les bisounours.

Nous ne sommes pas chez les bisounours, nous sommes dans un monde où les femmes sont, comme dans La Servante Ecarlate, condamnées à être soit des Epouses ou des travailleuses. Cela pourrait s'arrêter là.
Mais c'est bien pire.
Voilà que malheur de malheur, les adolescentes seraient pourvues de magies, magies qu'il faut bannir. Pour cela, elles sont envoyées pendant un an, l'année de grâce, sur une île pour se défaire de leur pouvoir si elles veulent vivre dans la communauté... C'est une idée de génie : les hommes les rabaissent, les dénigrent, leur font peur et en plus ils créaient une tension pour qu'elles se méfient les unes des autres, afin d'éviter de développer une solidarité entre elles. Afin qu'elles restent à leur place. Qu'est-ce qui va se passer sur cette île? Personne n'a le droit d'en parler. Mais elles voient les cicatrices sur leurs mères, leurs soeurs, certaines ne reviennent pas...
J'ai trop de chose à dire sur ce roman, qui derrière sa dystopie survivaliste féministe, me rappelle la vraie condition des femmes. Je m'arrête là et vous invite à le lire.
Je rajoute cette citation de Kaouther Adimi :" La mise en concurrence des femmes entre elles, créer une rivalité, empêcher toute sorte de sororité, tout cela nourrit évidemment le patriarcat."

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