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Critique de Floriane__
J'ai lu des critiques dithyrambiques sur ce prétendu roman féministe, mais je dois avoir manqué quelque chose, car pour moi, cette histoire ne véhicule pas le message féministe que l'on prétend lui attribuer.
Dans une dystopie misogyne où les hommes décident de l'avenir des femmes, dont les perspectives se résument au mariage, au labeur, à la prostitution ou à la mort, de jeunes filles sont envoyées en "année de grâce". Elles passent l'année de leurs seize ans isolées dans un camp où, sous prétexte de dissiper leur "magie" (traduction : leur féminité à laquelle les hommes ne savent pas résister), elles se retrouvent à lutter pour leur survie, à se mutiler, à s'entretuer. Oh, et le camp est surveillé par des braconniers qui guettent la moindre opportunité pour les enlever, les dépecer et vendre leur organes.
Tout au long du roman, les femmes se montrent odieuses entre elles, et les jeunes filles se révèlent encore plus cruelles les unes envers les autres. Bien qu'il y ait une vague tentative de remise en question du patriarcat par le biais d'une sororité nébuleuse, elle demeure trop obscure pour engendrer un quelconque changement.
Quant à l'écriture, la plume de l'auteur est médiocre, dénuée d'attrait particulier. Aucun des personnages ne m'a suscité d'attachement. Tous me semblaient au mieux insipides, au pire antipathiques (y compris la protagoniste). L'auteur a tenté d'insérer une romance avec l'un des braconniers, qui s'avère tout aussi ridicule et superficielle que le reste du livre.
Non, vraiment, ce roman n'a rien de féministe. Je ne le recommande pas.
Dans une dystopie misogyne où les hommes décident de l'avenir des femmes, dont les perspectives se résument au mariage, au labeur, à la prostitution ou à la mort, de jeunes filles sont envoyées en "année de grâce". Elles passent l'année de leurs seize ans isolées dans un camp où, sous prétexte de dissiper leur "magie" (traduction : leur féminité à laquelle les hommes ne savent pas résister), elles se retrouvent à lutter pour leur survie, à se mutiler, à s'entretuer. Oh, et le camp est surveillé par des braconniers qui guettent la moindre opportunité pour les enlever, les dépecer et vendre leur organes.
Tout au long du roman, les femmes se montrent odieuses entre elles, et les jeunes filles se révèlent encore plus cruelles les unes envers les autres. Bien qu'il y ait une vague tentative de remise en question du patriarcat par le biais d'une sororité nébuleuse, elle demeure trop obscure pour engendrer un quelconque changement.
Quant à l'écriture, la plume de l'auteur est médiocre, dénuée d'attrait particulier. Aucun des personnages ne m'a suscité d'attachement. Tous me semblaient au mieux insipides, au pire antipathiques (y compris la protagoniste). L'auteur a tenté d'insérer une romance avec l'un des braconniers, qui s'avère tout aussi ridicule et superficielle que le reste du livre.
Non, vraiment, ce roman n'a rien de féministe. Je ne le recommande pas.
