On peut considérer ce livre comme un roman, mais en réalité il dépeint avec clairvoyance la situation actuelle. Sous forme d'une histoire d'incendie, de fuite, de famille qui se délite et d'épreuves à traverser, cette écrivaine suédoise met en exergue la société de consommation, sa bêtise, celle des réseaux sociaux et de l'apparence.
En Suède, des incendies ravageurs se déroulent, et nous suivons l'histoire de plusieurs personnages sur une semaine de fin août. Entre différents styles d'individus, jeunes ou moins jeunes, éveillés ou non à l'écologie, on observe tout un pan de la société qui s'étend du militantisme à la contemplation de notre civilisation qui s'effondre, et d'autres qui la précipitent vers une fin certaine sans même s'en apercevoir.
Un roman subtil qui fait frissonner, qu'on a envie de finir à tout prix et qui porte un regard critique mais nécessaire sur cette société du déni, composée d'individus qui connaissent l'issue tragique, mais ne font rien pour changer.
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