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Critique de Noiredencre
Autre personnage fantasque créé par l'auteur de Fifi Brindacier, Emil est un jeune garçon à tête d'ange mais qui ne fait que des bêtises. Oh ce n'est certes pas par méchanceté, plutôt en toute innocence, cependant elles deviennent chaque fois de grandes catastrophes ou presque! On peut situer l'action à la campagne au XIXe siècle de par le mode de vie et de locomotion des personnages.
L'originalité de ce texte est la façon dont le narrateur s'adresse directement au lecteur et lui raconte personnellement les aventures d'Emil: «C'était un enfant étourdi et entêté, une tête de linotte, pas un enfant bien sage et gentil comme toi.» p.9
Ces aventures sont racontées selon la date où elles se sont déroulées. Il s'agit des plus grosses bêtises, des jours les plus marquants parmi toutes ses facéties. Il faut préciser qu'Emil ne refait jamais la même bêtise toutefois il a la capacité d'en inventer toujours une nouvelle. Il obtient ce qu'il veut, réalisant ainsi le rêve de tout enfant!
Le ton est léger, plein d'humour. le texte reste d'une grande fraîcheur bien qu'il date à l'origine de 1963 (nouvelle traduction française de 2008).
Cela m'a fait penser aux «Malheurs de Sophie» mais sans les punitions. Ici il n'y a aucun ton moralisateur, ni chez le narrateur ni chez les personnages. Ce qui prime est l'amour des parents pour ce petit garçon: s'il va bien tout va bien, on en oublie le reste c'est à dire la multitude de soucis qu'il a pu causer dans la journée.
Un accent bien moderne pour un auteur classique de la littérature jeunesse.
L'originalité de ce texte est la façon dont le narrateur s'adresse directement au lecteur et lui raconte personnellement les aventures d'Emil: «C'était un enfant étourdi et entêté, une tête de linotte, pas un enfant bien sage et gentil comme toi.» p.9
Ces aventures sont racontées selon la date où elles se sont déroulées. Il s'agit des plus grosses bêtises, des jours les plus marquants parmi toutes ses facéties. Il faut préciser qu'Emil ne refait jamais la même bêtise toutefois il a la capacité d'en inventer toujours une nouvelle. Il obtient ce qu'il veut, réalisant ainsi le rêve de tout enfant!
Le ton est léger, plein d'humour. le texte reste d'une grande fraîcheur bien qu'il date à l'origine de 1963 (nouvelle traduction française de 2008).
Cela m'a fait penser aux «Malheurs de Sophie» mais sans les punitions. Ici il n'y a aucun ton moralisateur, ni chez le narrateur ni chez les personnages. Ce qui prime est l'amour des parents pour ce petit garçon: s'il va bien tout va bien, on en oublie le reste c'est à dire la multitude de soucis qu'il a pu causer dans la journée.
Un accent bien moderne pour un auteur classique de la littérature jeunesse.
