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Critique de Escapist
De la légèreté sur un fond sombre de deuil, de l'humour malgré une remontée sentimentale douloureuse... Ce livre est à la fois un plaisir facile et une belle leçon de vie.
Et si le sujet, malheureusement encore épineux pour certains et certaines, traite avec justesse du calvaire amoureux unisexe imposée par notre société, l'emphase du roman laisse un sentiment en demie teinte. Pour ma part, j'aurai préféré des personnages moins caricaturaux, un développement des protagonistes plus profonds, des descriptions moins floues et d'un dénouement moins prévisible.
C'est plus à la qualité d'écriture qu'au sujet que je reproche une approche trop familière, trop survolée. L'histoire semble jouée d'avance et les personnages tombés du cliché d'une série américaine des 90's.
Malgré l'atmosphère pesante d'un décès très affecté, l'auteur peine à tirer des conclusions plus philosophiques et semble s'en tirer, chapitre par chapitre, par des pirouettes dignes de studios hollywoodiens.
Une lecture qui se finit donc par plus de déception que d'émotions. Quel dommage, car le monde LGBT mérite tellement de conquérir les bacs littéraires...
Et si le sujet, malheureusement encore épineux pour certains et certaines, traite avec justesse du calvaire amoureux unisexe imposée par notre société, l'emphase du roman laisse un sentiment en demie teinte. Pour ma part, j'aurai préféré des personnages moins caricaturaux, un développement des protagonistes plus profonds, des descriptions moins floues et d'un dénouement moins prévisible.
C'est plus à la qualité d'écriture qu'au sujet que je reproche une approche trop familière, trop survolée. L'histoire semble jouée d'avance et les personnages tombés du cliché d'une série américaine des 90's.
Malgré l'atmosphère pesante d'un décès très affecté, l'auteur peine à tirer des conclusions plus philosophiques et semble s'en tirer, chapitre par chapitre, par des pirouettes dignes de studios hollywoodiens.
Une lecture qui se finit donc par plus de déception que d'émotions. Quel dommage, car le monde LGBT mérite tellement de conquérir les bacs littéraires...
