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Critique de AdelineRogeaux


Assoyez-vous tranquillement sur votre petit tabouret, prenez un café, savourez l'arôme de la torréfaction, humez la saveur amère, la chaleur douce, éteignez cette lumière et enfin, LISEZ CETTE CHRONIQUE.

Y a d'L électricité dans l'gaz chez Henry. Gentil bonhomme pépère à la vie bien rangée, il ne s'attend pas à ce que sa vie, sa conception de la vie changent comme ça, en un claquement de doigt. Comme si quelqu'un avait appuyé sur un interrupteur, mettant son monde, pauvre et dévasté, sur off et le faisant entrer là où personne ne devrait entrer.

Dans un Paris des années 1900 (un peu moins mais bon), Henry va devoir faire le plus grand choix de sa vie après avoir fait le boubourse. Et avant de faire ce choix, il va découvrir que la société n'est pas celle que l'on croit tous, à l'abri sur nos tabourets devant nos cafés torréfiés.

C'est donc une nouvelle courte et percutante que nous avons là. Une nouvelle noire, parfois gore, très intéressante et surtout, très originale. Mêlant surnaturel et avancée technologique de l'époque, c'est avant tout une histoire de conscience, de questionnement sur le véritable instinct humain et aussi sur les valeurs de la vie.
Une histoire aussi de "mais en vrai, on sait pas ce qu'ils font les gens, là-haut..." et à de quoi donner à grignoter aux plus paranos d'entre nous.
Wesh, même Umbrella corporation n'a pas fait aussi glauque. Morrefaction porte fichtrement bien son nom.

Une nouvelle noire, bien noire, que je ne peux que recommander aux amateurs du genre, que j'ai trouvée un peu trop courte à mon goût d'ailleurs... et c'est plutôt bon signe je crois.

Allez, rallumez cette lumière et bon vent !
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