AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de secondo


Déception et ennui. le livre pourrait être captivant, il est plutôt assommant
PLEASANTVILLE d'Attica LOCKE n'a rien d'une ville plaisante, on y trouve des méchants, des loosers et des adolescentes tuées !
A l'instar du film de Gary Ross voici un petit monde figé, englué, bocalisé où évoluent des personnages qui semblent condamnés à un destin fermé : des « familles noires huppées », des candidats aux élections municipales représentatifs d'une certaine modernité, une femme district attorney, Sandy Walcott, un notable noir, ancien directeur de la police, Axel Hathorne et bien sûr une jeune fille tuée.
On suit l'enquête à travers les yeux de Jay Porter, avocat noir, qui se fait attaquer, voler, bastonner tout au long du récit.
Il y a un suspect que tout semble accuser et des faux-semblants, des belles paroles et des coups bas des deux camps électoraux pour récupérer l'affaire du meurtre.
Pour nous attraper Attica Locke nous abreuve de descriptions vestimentaire jusqu'à la nausée littéraire. On cherche ce que nous apporte qu'untel soit habillé d'« un Levi's taille basse et un tee-shirt BIG EASY BLUES FEST » ou qu'une autre soit « vêtue d'un pantalon marron discret et d'un chemisier à fleurs » mais on s'aperçoit que cela ne nous rapporte rien.
Idem pour des énumérations censées démontrer de façon implacable une thèse avec les très scolaires « primo, secundo, tertio, quarto » qui s'égrènent comme au tribunal mais n'ont ni l'impact ni l'éclat d'une révélation. le coupable sera en fait celui que l'on ne peut pas soupçonner, comme toujours, un lieu commun, sans surprise pour la fin du livre.

Commenter  J’apprécie          81



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}