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Critique de Cylhis


Je ne suis que très peu sensible à ce genre de littérature anglaise qui se dit très drôle et enchaîne les situations incroyables, faisant vivre à son héros principal une journée improbable. Je n'ai pas vraiment accroché, même si je l'ai lu jusqu'au bout, et je n'ai pas ri, comme la plupart des autres lecteurs de Babelio. Ce ne doit pas être ma tasse de thé, si vous permettez ce genre d'expression pour un roman anglais !
L'auteur n'a pas su rendre le personnage principal sympathique à mes yeux, sans le rendre pour autant énervant non plus. Son seul mérite est de m'avoir donné envie de connaître la fin, savoir si elle est heureuse ou non, si le héros arrive à s'en sortir ou pas de ces multiples péripéties. Je dois dire quand même que l'histoire reste assez plate, sans une réelle étincelle.
La question religieuse est le thème de fond mais ne devient pas trop lourde pour autant. Tranquillement l'histoire se poursuit au cours de ses 240 pages environ et prend fin sans surprise mais sans vraiment décevoir. En même temps, comment décevoir quand on n'en attend rien ? L'épilogue apporte ceci d'original en ce que l'auteur a cherché à retranscrire à l'écrit l'enchaînement de pensées de Barbara, alors qu'elle est sur le point de s'endormir, passant d'un sujet à l'autre, sans ponctuation. Cela ne dure pas trop longtemps pour ne pas devenir illisible et ça rend bien compte de cette façon que l'on a de passer d'une pensée à une autre, le lien qui unit une idées à une autre, lien parfois ténu, de plus en plus ténu que la fatigue nous gagne.

Ce roman ne casse donc pas trois pattes à un canard. Il ne m'a pas touché mais ne m'a pas déçu, me laissant plutôt insensible (c'est presque plus dur comme critique qu'un roman que j'aurai détesté !)
Je suis donc incapable de le recommander comme de conseiller du contraire. Ceux qui apprécient ce genre d'histoire devraient le lire, et ceux qui n'y sont pas sensibles, passer leur chemin.
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