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Critique de Stodena


Voici l'une des chroniques les plus difficile que j'ai eu à faire pour Des Poches Sous les Yeux. Parce que ce livre c'est un coup de coeur, un coup de foudre, un coup de poing. Un livre que j'ai adoré, et j'aimerai que cette chronique vous donne envie de courir de le lire. Sauf que j'ai peur de ne pas réussir, j'ai juste peur de foirer cette chronique !

Nous rêvions juste de liberté, c'est l'histoire de Bohem. Il n'a pas vingt ans Bohem, et la vie, il a envie de mordre dedans. Nous allons le suivre, lui et ses amis dans un road movie intense, ardent, passionné et passionnant dans lequel vous ne pouvez que vous laisser embarquer.

Son rêve, à Bohem, c'est la moto, c'est la sensation de liberté qu'il ressent lorsqu'il chevauche cette dernière et qu'il part à l'aventure. Sa vie, se sont ses amis, sa bande. Freddy, La Fouine, le Chinois. Ils sont sa famille à lui, celle qu'il s'est choisie. Avec sa bande, mais sans Freddy, il va traverser cheveux aux vents son Amérique. Avec son clan il va vivre à deux cents à l'heure. Aventure, joies et galères, coups de poings, coups de sang, rires et larmes, ils partagent tout. le meilleur, comme le pire.

Ce roman, c'est un hymne à la liberté, mais c'est surtout, pour moi, le meilleur livre que j'ai pu lire sur l'amitié, sur ces serments de loyauté envers et contre tout, cette amitié « à la vie, à la mort », celle qui réchauffe et qui brûle. Servi par une écriture vraie, ce livre fait une belle place à un langage parlé, vif et imagé, ce qui ne l'empêche pas, bien au contraire, d'être riche d'une grande sensibilité et de poésie.

Il y a des livres excellents dont parfois la fin déçoit un peu, ce n'est pas le cas de ce roman. Les dernières pages de ce livre ont été comme une belle baffe dont je peine à me remettre. Une fin magistrale à laquelle je ne m'attendais pas, et pourtant quelle autre fin que celle-ci aurait été possible ?

J'ai bien du mal à choisir un extrait de ce livre, parce qu'il y a tellement de pépites qui brillent de tous leurs feux, que je me demande à chaque fois si celle-ci est plus chouette que celle-là alors j'en ai choisi deux l'une sur la liberté, l'autre sur l'amitié.

Quand on dit que la bécane c'est la liberté, là ma parole, ça prenait tout son sens. Je bouffais l'asphalte, je bouffais le vent, je bouffais le soleil d'avril, les bras écartés je lâchai le guidon comme si je voulais embrasser le monde entier d'un seul coup et me baigner à poil dedans. Mes cheveux s'envolaient et mes yeux pleuraient et toute ma gueule était fouettée par la liberté, qui était comme une débauche tellement il y en avait partout.

Aujourd'hui, je comprenais. Je nous comprenais. Je comprenais qu'il n'y avait rien de plus précieux que l'amitié pure, celle qui n'a ni décor ni manières, celle qui ne roule ni devant ni derrière, mais à côté.

Nous rêvions juste de liberté est un roman avec un intense souffle de vie, un roman plein d'émotion qui fait vibrer et qui fait mal. Un livre qui rend heureux et qui déchire, tout à la fois.

C'est un des rares livres qui entre direct, et de façon fracassante, dans la petite famille de ceux que je sais ne jamais oublier. Un incontournable.

Chronique radiodiffusée sur Radio Béton que l'on peut écouter ici

Lien : http://www.despochessouslesy..
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