Voilà que j'ai achevé
Ceux du mercure de madame Loiseau (Catherine, pas Nathalie).
A toute fin utile, je précise pour les lecteurs en devenir qu'il ne s'agit pas du récit dramatique de chapeliers du XIXeme siecle ayant été empoisonnées par la dite substance (bien qu'il y ait quelques personnages manipulant fréquemment du mercure, un peu fous et qui finissent avec des veines toutes noires à force de faire les cakes).
Je dois dire que le style de l'auteur possède l'une des caractéristiques les plus étonnantes du vif argent : sa fluidité.
Il est par ailleurs heureux de constater que le texte ne s'embarrasse pas d'une autre caractéristique majeure du métal en titre : sa lourdeur significative.
C'est aussi un amalgame de plusieurs genres littéraires réussi.
Si on ajoute un certain nombre de références, Lovecraftienne bien sûr, mais aussi à M.W. Chambers avec le Roi en jaune ou, plus surprenant, à la Cité de la peur et un univers qui a encore pas mal à révéler... Je peux dire que ce fut une bien bonne lecture.
Qui sera suivi par d'autres dans le même univers.
Maintenant j'avais encore une ou deux choses à dire mais qui nécessitent un mini spoiler (qui révèle une information non connue au début du livre mais qui ne gâche aucunement le suspense).
Je voulais donc dire que travaillant dans le domaine de l'électricité, je peux confirmer que les Abominations sont bien attirées par celle ci. J'en suis la preuve vivante.
Et c'est triste à dire mais si je ne pense pas être un pantin, il faut bien admettre que je suis plus proche de l'amorphe que de la bête de la nuit...
Je confirme aussi que le mercure est mauvais pour ma santé (les battes de base-ball, les graisses insaturées et la consommation d'engrais aussi mais là n'est pas la question). Commenter  J’apprécie         11