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Critique de Pecosa


Encore une série qui mène à une oeuvre, cette fois-ci c'est Coup pour coup (Los favoritos de Midas) qui me fait découvrir très tardivement une nouvelle de Jack London parue en 1901. Effet cathartique garanti à la lecture de ce récit (au moment où on rêverait de voir les milliardaires rester définitivement sur orbite) dans lequel l'Organisation Les Spadassins de Midas décide d'aller chercher l'argent où il se trouve, directement dans la poche des magnats, en utilisant le chantage au meurtre.
« En tant qu'esclaves salariés, peinant de l'aube à la nuit et vivant chichement, nous n'aurions pu, en soixante ans — ni même en vingt fois ce temps — réunir la somme nécessaire pour entrer en lutte avec chance de succès contre les masses de capitaux qui existent actuellement. Pourtant, nous entrons dans la lice et jetons le gant au capital mondial. »

Cette nouvelle féroce et amorale qui donne au darwinisme social une nouvelle direction, en suscitant la peur et l'élimination chez ceux qui avaient la certitude d'être les plus aptes et les plus légitimes à survivre, est une savoureuse mauvaise plaisanterie, qui m'a rappelé Tuez un salaud ! de Colonel Durruti.

« Il y eut jadis un roi frappé de la malédiction de l'or. Nous avons choisi son nom pour établir notre désignation officielle. »
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