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Critique de nanouche


En 1907, Jack London, sa femme Charmian, leur ami Roscoe et quatre hommes d'équipage, s'embarquent sur le Snark pour un tour du monde à la voile. Ces marins d'eau douce découvrent la navigation en pleine mer sur le tas entre la Californie et les îles Hawaii. La fortune sourit aux innocents qui se sont lancés sans trop savoir au devant de quoi ils allaient. Ils font ensuite escale aux Marquises, à Tahiti, Fidji et, enfin, souffrant de diverses fièvres et maladies de peau invalidantes, ils doivent abandonner leur équipée aux îles Salomon, fin 1908.

Il y a de longs passages consacrés à la navigation, sujet que je ne connais pas, avec des termes techniques que j'ignore et tout cela me passe au-dessus et m'ennuie un peu. Je suis plus intéressée par ce que l'auteur raconte des rencontres qu'il a pu faire à terre. Il y a quelques personnages pittoresques et les situations sont décrites avec un même enthousiasme qui marque la plupart du périple. Il en dit assez peu, par contre, sur les relations entre les participants à bord du Snark.

Aux îles Salomon, Jack et Charmian sont convier à embarquer pour quelques jours sur un bateau recruteur de main-d'oeuvre qui va d'île en île pour engager des Noirs pour travailler sur les plantations. Ils signent un contrat de trois ans. Je suis navrée de constater que l'auteur ne porte aucun regard critique sur cette pratique qui, pour moi, s'apparente à du travail forcé. Un capitaine de bateau recruteur a été tué. L'armée intervient pour châtier les coupables. En représailles elle brûle deux villages et, dans la fuite des habitants, un bébé meurt noyé ce qui nous est présenté comme une bavure de peu d'importance. Aucun recul non plus sur cette situation de colonisation.
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