Si on m'avait conseillé de lire un livre qui parle d'un jeune boxeur de la «France périphérique» ponctuant d'un wesh chacune de ses phrases et appelant ses copains «gros», pas sûre que je m'y sois plongée immédiatement. J'aurais eu tort. J'ai kiffé, mais grave, le premier roman de
David Lopez, «
Fief», prix du livre Inter à l'incroyable écriture précise, imagée et tonique. Deux chapitres fascinants: le résumé du «Candide» de
Voltaire et la soirée «Dictée» pour vérifier celui qui, dans la petite bande de copains désoeuvrés, fait le plus de fautes… Bien ou quoi ?
Commenter  J’apprécie         100