Il n'est pas facile, pour le lecteur, d'
en finir avec Eddy Bellegueule, de s'en remettre tout à fait. L'ouvrage du jeune
Edouard Louis, 21 ans, est de ceux qui hantent longtemps les consciences, qui donnent son sel à la magie littéraire : imprimer les rétines avec des mots.
Il ne s'inscrit pas, en revanche, dans la lignée des livres qu'on a vite envie de relire.
En finir avec Eddy Bellegueule ne procure pas un plaisir qu'on souhaite revivre immédiatement. Sa puissance est violente, ténébreuse, choquante. Elle s'impose avec une évidence qui réfute d'emblée les éventuels procès en racolage qu'on pourrait lui faire...
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