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Critique de Henri-l-oiseleur


Les contes de Lovecraft n'ayant jamais perdu leur pouvoir de fascination, ils bénéficient aujourd'hui d'une re-traduction, les versions précédentes ayant dû paraître un peu vieillies. Ce volume regroupe tous les récits oniriques de l'auteur, ses descriptions des Contrées du Rêve et les aventures d'un de ses héros récurrents, Randolph Carter. Malgré tous les efforts du traducteur, il lui a bien fallu rester fidèle à la prose d'origine de l'auteur, prose emphatique, bardée d'adjectifs clinquants et superflus, à l'imagerie répétitive. Ce ne sont que dômes d'or, colonnes de béryl et rues pavées d'onyx à longueur de pages, ou terrifiants abîmes épouvantables et affreux, etc ... Quelques beaux passages à l'éloge du rêve et contre la vie moderne rappellent un peu les Symbolistes français des années 1890, et l'abus de bijouterie et de matières précieuses évoque Oscar Wilde avec sa salomé, ou bien Gustave Moreau. Mais il y en a trop, beaucoup trop, et l'ennui que l'on ressent à la lecture de ces descriptions interminables des Contrées du Rêve me remplit de nostalgie pour mes quinze ans, où ces mêmes descriptions agrémentées de volutes psychédéliques m'exaltaient.
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