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Critique de Davalian


Comme la plupart des ouvrages de sa collection steampunk, le roman Les ombres de Shadwell a bénéficié d'un beau travail d'édition. La couverture joue sur les teintes dorées, noires et vertes pour donner un ensemble de toute beauté. Il est difficile de résister lorsque l'oeil s'arrête dessus.

Il s'agit du premier volume d'une trilogie consacrée à un affrontement entre Sherlock Holmes et les Grands anciens. Une nouvelle fois, le grand détective va donc devoir affronter Cthulhu et les siens. le résultat est plutôt sympathique, du moins pour quelqu'un qui n'a pas (encore ?) lu l'oeuvre de Lovecraft.

James Lovegrve se place ici clairement dans la tradition des romans apocryphes en tentant de trouver une origine plausible pour expliquer l'apparition de nouveaux écrits composés par Watson. Il va même plus loin en donnant une nouvelle orientation iconoclaste au Canon. Ce premier volume s'intéressera surtout à la rencontre entre Holmes et Watson et à la résolution de mystérieux assassinats, sans pour autant se priver de références à d'autres nouvelles.

Nous découvrons donc ici un Sherlock Holmes qui va progressivement accepter l'existence de nouveaux dieux, d'un monde qu'il ne soupçonnait pas. du moins, tout cela sera l'objectif recherché par l'auteur dans le cadre d'une enquête des plus intéressantes car faisant intervenir des personnages secondaires hauts en couleurs et une ambiance particulièrement réussie.

Le style de l'auteur est plaisant, l'histoire est très intéressante et permet un juste équilibre entre fantasy et approche traditionnelle. Il faudra d'ailleurs attendre la moitié du roman pour voir l'orientation fantasy prendre davantage d'importance avant d'occuper l'essentiel du dénouement. Nous voici plongés dans un roman qui gagnera progressivement en intensité et qu'il est impossible de lâcher. Seule la fin est quelque peu… décevante. Cousue de fil blanc, elle permet surtout d'annoncer les deux romans à venir.

Voici donc un bon roman qui peut être lu isolément, mais à condition d'accepter de rester sur sa faim. Les adeptes les plus traditionalistes du grand détective devront toutefois accepter l'orientation fantaisiste retenue ici, car le roman le leur rendra bien…
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