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Critique de belette2911


Aah, le Sussex, rien que le nom de la région invite à des pensées grivoises…

Et Sherlock Holmes a pris sa retraite dans le Susse Sexe ! Il nous avait bien caché son jeu, le coquin…

Trêve de rigolade grivoise.

Certaines trilogies se bonifient au fil des tomes. Si le tome 1 m'avait moyennement emballé au niveau du méchant qui expliquait tout, j'avais mieux aimé le tome 2 dont le scénario était mieux élaboré.

Avec le tome 3, on termine en apothéose et je remercie ma copinaute Ida qui m'avait conseillé de poursuivre la lecture après la déception du N°1.

Holmes et le fantastique, ça passe ou ça se casse la gueule. Y'en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes…

Ici, pas de soucis, ça passe très bien car l'auteur a gardé la personnalité de Holmes, son côté froid, ses émotions refoulées, le côté analyseur, la machine à penser, celui qui nous cache tout et ne nous dit rien.

Je ne connais pas le canon Lovecraftien comme l'holmésien, donc, je ne me prononcerai que sur le second qui est respecté, tout en étant adapté puisque toutes les enquêtes de Holmes avaient un côté surnaturel que Watson a camouflé (dixit la trilogie).

Plusieurs enquêtes de Holmes se retrouvent dans ce dernier tome et toutes auront pour thème les créatures marines, version Lovecraft, bien entendu.

Si la première enquête de « La Confrérie de l'Amas Pulsatile » est à part par rapport au reste du récit, mais comme elle concerne aussi le surnaturel avec un truc pas net qui sort de l'eau, on peut dire qu'une sorte de tentacule de méduse la relie à l'enquête suivante, qui sera plus longue et aussi plus triste (je garde un chien de ma chienne à l'auteur pour ce qu'il a osé faire).

L'action brute ne prend pas le pas sur les déductions holmésiennes, notre détective court un peu partout, traque les indices, se déguise, ne dit rien à Watson (ni aux lecteurs), ne montre aucune émotion ou si peu, traque le surnaturel ou la main de l'Homme quand elle manipule.

Étant donné que nous sommes en 1910, on sent qu'un conflit est proche et qu'il opposera la perfide Albion à l'Allemagne. Les espions sont déjà dans la place et ça magouille de la soupe pas nette dans les arrières-cuisines.

James Bond se battait contre les Russes et Holmes se battra contre des Teutons, une fois de plus, mais sans gadgets, sans bimbo à forte poitrine, mais avec l'aide de Watson, toujours prêt à prendre des risques avec Holmes ou à défendre les jeunes femmes, tel un chevalier servant. Par contre, il devrait plus souvent écouter Holmes, ce dernier voit des choses que ni lui (ni nous) ne voyons.

Le pari était osé mais au fil des tomes, l'auteur s'est approché au plus près des personnages canoniques tout en les intégrant à un univers qui ne fut jamais le leur puisque jamais Holmes ne dû se battre contre des vraies choses surnaturelles, dans le canon.

Un dernier tome qui est au-dessus des deux autres tant j'ai trouvé les personnages plus justes dans leurs comportements. Impossible de s'ennuyer durant la lecture, même si la partie avec le U-Bot pourra sembler longue à certains.

En plus, l'auteur nous propose une vraie fin. La trilogie est close et on ne verra pas fleurir 36 tomes juste pour faire du fric facilement. Pas de risques de sombrer après un tome aussi réussi.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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