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Critique de CVolland


Dans cet essai, l'historien Bernard Lugan revient sur ses années de jeunesse durant mai 68 et ses combats contres les gauchistes, le camp d'en face.

Mais 68 vu d'en face c'est aussi mai 68 vu du côté des perdants.

Si Bernard Lugan se targue d'avoir été lui et ses camarades les maîtres de la rue, les plus gaillards, les plus courageux, les plus honnêtes du point de vu des idées, c'est pourtant bien les idées du camp d'en face qui ont fait flores et perdurés depuis 50 ans.
Ne compter pas sur notre virtuose de la savate pour faire un début de mea culpa, non. de la bagarre rien que de la bagarre.
On est vraiment dans la vieille extrême droite la plus bête du monde (elle aussi) toujours la plus pure idéologiquement, celle qui ne se trahi pas, intransigeante sur sa ligne idéologique et qui perd. Inexorablement.

Alors certes, on s'amuse bien un peu dans cet ouvrage même si certains faits d'armes s'emble bien exagérés.
Surtout on constate la médiocrité de ses gens qui étaient prêt à en découdre y compris entre eux. Gaullistes contre anti Gaullistes ; légitimiste contre orléaniste ; Catho traditionnels contre athées.

Au final, on ne peut s'empêché de penser que c'est tout de même un perdant qui parle et qui bombe le torse avec arrogance. D'aucuns dirait un pitre...
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