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Critique de marina53


Une calèche en plein désert. Trois hommes à son bord, ou plutôt deux maintenant que Rodriguez en a visiblement eu pour son compte. A l'avant, Maître Byron Peck, un gentleman anglais, bien sapé, le cheveu gominé. A ses côtés, Knut Hoggaard, un colosse norvégien ne s'exprimant que par geignements ou borborygmes. Non sans avoir au préalable soutiré une information capitale, les deux hommes se débarrassent sans scrupule de Rodriguez, faisant le bonheur des vautours.
De son côté, Tim, est bien mal embarqué à l'avant du train. Parce qu'il ne dispose pas de billet, le conducteur veut le balancer dehors. Mais ce jeune bagagiste plaide sa cause en leur racontant qu'il est à bord sans billet par amour. Ayant repéré une belle femme au moment de l'embarcation, son coeur n'a fait qu'un tour et a grimpé à bord. le conducteur ne lui laisse aucune chance et l'éjecte aussitôt sa petite histoire finie. Or, de suite après, le train se fait braquer par des bandits mexicains volant tous les bijoux et les objets de valeur. La jeune lady, une certaine Margot de Garine, ne se laisse guère mener en bateau et leur propose un marché : elle peut les enrichir s'ils s'associent ensemble. Leur chef, Manolo Cruz, l'emmène avec lui dans son hacienda en ruine afin qu'elle s'explique. Peck et Byron, hauts perchés, ne loupent rien de ce qui se passe et voient d'un mauvais oeil ce jeune Tim s'approcher en douce...

Bienvenue dans ce western où se côtoient amis vengeurs, bandits mexicains, jeune lady pas farouche ou encore jeune épris fougueux... Ici, ça fusille à tout va, surtout au niveau du scénario et des dialogues qui se veulent épicés. En effet, Wilfrid Lupano met en place gentiment tout ce beau monde, laissant planer doutes et suspicions quant à leur rôle, leurs motivations et leur inimitié. L'auteur sait mettre le lecteur en appétit dès ce premier tome qui vaut son pesant d'or. Salomone, au graphisme, se débrouille comme un cow-boy: il tire à tout va, rapide comme l'éclair. Les dessins fourmillent de détails, les décors sentent la poussière, la sécheresse et la vengeance, les personnages sont très expressifs et la mise en page dynamique.

L'homme qui n'aimait pas les armes à feu... ¡manos arriba!  
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