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Critique de Ndiwwa


Vous pensez vivre dans un pays démocratique avec des droits inaliénables, une constitution et des lois, une liberté de circulation, d'opinion, de disposer de votre corps,de travailler ?
Réfléchissez-y à deux fois.
C'est ce que ce livre parvient magistralement à faire par la fiction.
L'action se passe dans une Irlande passée sous contrôle du NAP,un parti nationaliste et totalitaire qui subrepticement prend le contrôle total du pays sous couvert d'état d'urgence.
Instauration d'une police secrète avec des pouvoirs élargis, main mise sur le système judiciaire, interrogatoire et enlèvements arbitraires et sans procès de citoyens, purges en entreprise, contrôle et restriction dans la délivrance de passeport, envoi des jeunes de 16 ans au service Militaire obligatoire.
Quelles options, quelles solutions ?
Effroi, sidération, déni, colère, impuissance, peur, méfiance,paranoïa,désespoir,Eilish Stack mère de famille de 4 passe par toute une panoplie d'émotions quand le NAP s'en prend soudain à sa famille.
Quels choix vont s'imposer à elle pour faire le plus dur: garder unie et sauver sa famille dans un monde qui se décompose et s'effondre?

•Ne rien faire:
«Sometimes not doing anything is the best way to get you what you want, sometimes you have to be quiet and keep your head down.»

•Fuir:
«History is a silent record of people who did not know when to leave.»
«She knows that once they walk across this line the weight will begin, that what is left behind will not be left behind at all but will continue to grow in weight and be carried forever on their back.»

•Se battre:
«Sooner or later,pain becomes too great for fear and when the people's fear has gone the regime will have to go.»

Une narration sans paragraphe où les dialogues s'enchaînent sans espace aux phrases narratives, contribuant à la sensation oppressante du récit.
Terrible récit qui interpelle et dont la lecture ne laisse pas indemne.
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