Un bon polar noir bien classique, écrit dans les années 50 par
Ross MacDonald et à nouveau proposé en français par... Gallmeister, évidemment, dans sa collection Totem.
Dans
Les oiseaux de malheur, j'ai retrouvé avec plaisir Lew Archer, privé récurrent de MacDonald déjà apprécié dans
La côte Barbare. Atypique et attachant, il va se retrouver plongé dans une histoire qui, à défaut d'originalité - une famille riche qui se dispute et s'entretue sur fond d'héritage - est parfaitement ficelée dans le déroulement de l'intrigue.
Un évadé d'asile, un meurtre puis un autre et... Les cadavres tombent, tout le monde ment, le shérif n'est pas net, le médecin de famille non plus... Transposez cela en Angleterre, et vous voilà plongés dans un
Agatha Christie.
Sauf... Sauf que chez MacDonald, l'essentiel n'est pas là, car au-delà de son histoire, c'est bien entendu Archer qui fait toute la différence, plongé dans cette atmosphère californienne des faubourgs de L.A. où les camés et paumés côtoient le gratin. Et les plus nobles ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
Un léger regret : un suspense pas si haletant qu'attendu...
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