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Critique de fnitter


Second roman (traduit) de l'auteur après la division cassini. Un space opera moderne et technologique.

Dans un univers à l'échelle galactique où l'humanité a essaimé plus ou moins chaotiquement, le clan Carlyle fait du commerce et de l'archéologie de combat à travers le réseau de trous de ver crée et abandonné par les IA qui ont accédé à la singularité et abandonné le monde connu. Lorsque Lucinda Carlyle redécouvre et débarque sur Euridyce, les différentes factions humaines vont à nouveau s'affronter pour le contrôle de la technologie découverte et qui pourrait bien anéantir l'humanité.

De la politique il y a. Les descendants idéologiques des américains, les cocos, les chinetoques (euh les chevaliers du savoir), au moins on ne peut pas dire que l'auteur est fade à ce niveau (encore qu'à l'heure actuelle, il manque la dimension religieuse extrémiste qui nous préoccupe tous).
De l'action il y a. Y compris ma préférée, la sf militaire.
De la technologie il y a. Singularité, post-humain ou la possibilité de télécharger l'humain pour le réimplanter ensuite dans un nouveau corps et son questionnement métaphysique (il y a).

Tout était là pour faire de ce roman un divertissement passionnant et pourtant, je me suis ennuyé.
Les digressions théâtrales sur Euridyce n'ont aucun intérêt créant avec d'autres, des longueurs insupportables, ce qui est un comble pour un petit one shot de 350 pages alors que des auteurs comme Hamilton arrivent à maintenir l'attention (tout du moins la mienne) sur 2000 pages.
L'action manque de coffre, les personnages de profondeur, la politique d'intérêt, la technologie de développement.

Dans le genre, préférez la série des orphelins de la terre de Shane Dix (Encore que, à la relecture de ma critique, peut être est-ce mes goûts qui ont changé, ou en tout cas ma capacité à supporter une lecture qui m'ennuie et dans laquelle j'ai du mal à m'immerger et celle à trouver des qualités à un livre que je n'ai pas aimé. Pour qui ? L'auteur ? La susceptibilité des lecteurs fans ? Fuck le politiquement correct.
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