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Critique de StCyr


Le narrateur Bento Santiago est un original, ce qui lui vaut le sobriquet de Dom Casmurro, le messire renfrogné. Non qu'il soit particulièrement désagréable mais il n'est pas liant. Promis à la prêtrise par sa mère en reconnaissance de la naissance du narrateur, celui-ci étudie au séminaire tout en sachant très bien qu'il n'obéira pas au voeu pieu de cette dernière. Expérience fort utile néanmoins car il fera connaissance de son meilleur ami, Ezequiel de Sousa Escobar. Casmurro se voit homme de lettres, marrié avec son amie d'enfance Capitu. de ces trois voeux, le dernier s'accomplira pleinement, la mère étant saisie d'un retour d'amour maternelle. Elle s'accommodera d'une excuse fallacieuse pour admettre que son fils ne sera pas homme d'église et le fils se rendra vite compte qu'il lui manque du talent pour écrire, il sera un obscur licencié en droit.

Le roman adopte la forme de très cours chapitres (281) qui défient le principe de chronologie. Souvenirs d'enfances, réminiscences plus récentes, digressions, adresses au lecteur. On est un peu désorienté par cette discontinuité, cet éclatement du récit, manifestations des détours de la mémoires et des associations d'idées qui en découle. Apparemment c'est un texte majeur, aux multiples interprétations et imbrications. Dom Casmurro ne m'a pas ému, attention la lecture est sympathique, elle n'exclue pas le simple lecteur et fera le miel des érudits. Tout le monde est content.
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