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Critique de LoupAlunettes
L'album est amusant, rien ne sera annoncé mais cela restera très clair, même sans grands textes.
Nous aurons cette impression, nous lecteurs, d'être assis là, en face de cet arbre et d'être les spectateurs de ce qui va suivre.
Nous assisterons au "lever de rideau " simple d'un matin dans un coin de nature, de pré ou de bois peut-être, et à son échauffement d'orchestre, des petites activités et de petits cris.
Il va y avoir de la vie et cela va grouiller petit à petit, les résidents vont donner l'impression de se gêner dans leur petites activités du matin.
" À la volette".
On y pensera forcément :
" C'est un p'tit oiseau qui prit sa volée
C'est un p'tit oiseau qui prit sa volée
Qui prit sa-, à la volette
Qui prit sa-, à la volette
Qui prit sa volée ..."
Il n'y aura pas que des oiseaux.
Autour d'un arbre posé en bordure de pages, nous surveillerons les élans lents, les petites plaintes vibrantes et même la rosée qui coulera comme le temps, au compte goutte.
Tout un voisinage amusant et varié, en haut et en bas de l'arbre, un véritable éco-système avec un arbre en guise de logement collectif.
Un martin-pêcheur qui aura pêché, un ver qui ondulera, des oisillons qui pépieront de faim, un hérisson qui roupillera, des moustiques qui volèteront, un écureuil qui épiera et une coccinelle qui gonflera un ballon (oui, la petite note de fantaisie dans cette nature épurée), bref des parents qui iront faire des courses, des enfants qui crieront leur déjeuner et en feront voir des vertes et des pas mûrs, des voisins qui se disputeront et d'autres qui répareront leur moyen de transport en bas du logement. Quelque chose de familier.
Le graphisme de Mathilde Magnan donnant l'impression d'un travail fin au critérium, avec sa toute petite touche de rouge, distillera de la légèreté et l'air va vibrer.
Il y aura de l'agitation à plusieurs vitesses et plusieurs niveaux.
L'avez-vous vu vous aussi?
La minuscule pancarte plantée en haut sur la seule branche apparente : Piste de décollage.
Elle marquera le point départ de l'aventure dans une affaire quotidienne déja un peu avancée et glissera peu à peu vers le bas avec notre montée d'un cran dans l'arbre.
La nature n'attendra pas que les livres s'ouvrent pour qu'on la raconte.
De grosses onomatopées pour la maman oiseau qui n'arrêtera pas (de hurler...pardon, de piailler et de voler après ces diablotins en apprentissage).
Plusieurs onomatopées aussi minuscules que des petits bruits, pour les oisillons qui vont bientôt prendre leur envol et se montrer un peu infernaux.
Nous les suivrons eux et les observerons tandis qu'aussi tout autour, l'araignée tissera, le papillon papillonera, la chouette somnolera, les opossums feront les fripons, les fourmis travailleront... Un autre rythme offert pendant que dans la tête de maman oiseau, ça sera la panique.
Avec ce petit brouhaha, le temps passera, doucement.
Un joli travail graphique sur le noir et blanc qui va s'accentuer en ombre pour annoncer la nuit que l'on ne verra pas plus que le ciel du jour mais que l'on devinera (aussi avec le réveil d'oiseaux plus nocturnes).
Une joli parenthèse.
Nous aurons cette impression, nous lecteurs, d'être assis là, en face de cet arbre et d'être les spectateurs de ce qui va suivre.
Nous assisterons au "lever de rideau " simple d'un matin dans un coin de nature, de pré ou de bois peut-être, et à son échauffement d'orchestre, des petites activités et de petits cris.
Il va y avoir de la vie et cela va grouiller petit à petit, les résidents vont donner l'impression de se gêner dans leur petites activités du matin.
" À la volette".
On y pensera forcément :
" C'est un p'tit oiseau qui prit sa volée
C'est un p'tit oiseau qui prit sa volée
Qui prit sa-, à la volette
Qui prit sa-, à la volette
Qui prit sa volée ..."
Il n'y aura pas que des oiseaux.
Autour d'un arbre posé en bordure de pages, nous surveillerons les élans lents, les petites plaintes vibrantes et même la rosée qui coulera comme le temps, au compte goutte.
Tout un voisinage amusant et varié, en haut et en bas de l'arbre, un véritable éco-système avec un arbre en guise de logement collectif.
Un martin-pêcheur qui aura pêché, un ver qui ondulera, des oisillons qui pépieront de faim, un hérisson qui roupillera, des moustiques qui volèteront, un écureuil qui épiera et une coccinelle qui gonflera un ballon (oui, la petite note de fantaisie dans cette nature épurée), bref des parents qui iront faire des courses, des enfants qui crieront leur déjeuner et en feront voir des vertes et des pas mûrs, des voisins qui se disputeront et d'autres qui répareront leur moyen de transport en bas du logement. Quelque chose de familier.
Le graphisme de Mathilde Magnan donnant l'impression d'un travail fin au critérium, avec sa toute petite touche de rouge, distillera de la légèreté et l'air va vibrer.
Il y aura de l'agitation à plusieurs vitesses et plusieurs niveaux.
L'avez-vous vu vous aussi?
La minuscule pancarte plantée en haut sur la seule branche apparente : Piste de décollage.
Elle marquera le point départ de l'aventure dans une affaire quotidienne déja un peu avancée et glissera peu à peu vers le bas avec notre montée d'un cran dans l'arbre.
La nature n'attendra pas que les livres s'ouvrent pour qu'on la raconte.
De grosses onomatopées pour la maman oiseau qui n'arrêtera pas (de hurler...pardon, de piailler et de voler après ces diablotins en apprentissage).
Plusieurs onomatopées aussi minuscules que des petits bruits, pour les oisillons qui vont bientôt prendre leur envol et se montrer un peu infernaux.
Nous les suivrons eux et les observerons tandis qu'aussi tout autour, l'araignée tissera, le papillon papillonera, la chouette somnolera, les opossums feront les fripons, les fourmis travailleront... Un autre rythme offert pendant que dans la tête de maman oiseau, ça sera la panique.
Avec ce petit brouhaha, le temps passera, doucement.
Un joli travail graphique sur le noir et blanc qui va s'accentuer en ombre pour annoncer la nuit que l'on ne verra pas plus que le ciel du jour mais que l'on devinera (aussi avec le réveil d'oiseaux plus nocturnes).
Une joli parenthèse.
