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Critique de jcjc352


En entrée de ce recueil de nouvel au format minimum le discours prononcé à la remise du prix Nobel je suis curieux de savoir si aujourd'hui Mahfouz réécrirait le même: pas sûr!
Pour le reste c'est bien du Mahfouz une belle écriture, bien nette et des sujets sur le quotidien des égyptiens. du Mahfouz mais du « allégé »
la religion assez prégnante mais vécue plutôt comme une philosophie spirituelle avec un respect pour le grand ordonnateur et toujours cette fatalité musulmane : c'est écrit ! et donc l'acceptation de ce qui arrive
En arrière plan la politique indissociable de la vie des égyptiens à une époque où il s'y passait beaucoup ce choses. Dans les lieux publiques les cafés ou s'entrechoquent les idées les plus contradictoires, la versatilité des statuts des uns et des autres : roi un jour mendiant un autre
la vie économique inflationniste et les réglementations administratives
contraignantes une richesse virtuelle des plus aisés mais qui peinent à vivre
La modernisation de l'Égypte et la transformation des quartiers, la rotation des idées et des régimes politiques Tout se transforme mais rien ne change
L'éphémérité, dans le grand tout, de l'individu qui ne laisse pas d'empreinte sur la vie mais seulement pour les idées et ce n'est même pas sur

En quelques nouvelles courtes mais choisies parcimonieusement ce recueil fait raconter à Mahfouz, oriental bien né, l'essentiel sur l'Égypte, sa philosophie et surtout l'ambiance qui l'imprègne.
Une compilation de style « post-it » aérienne qui contraste avec « la trilogie du Caire » et quelques autres oeuvres au style plus denses et plus fouillées, compilation agréable à lire sans se prendre la tête.
Duqqa à consommer sans arrières pensées pour sa légèreté : une parenthèse orientale.
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