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Critique de Bazart


Parker Bilal -dont le vrai nom est Jamal Mahjoub – est un écrivain anglo-soudanais- qui narre les enquêtes du détective privé Makana, ex-flic soudanais intègre devenu exilé politique au Caire; la capitale égyptienne servant de toile de fond à tous ses romans

Pour son nouveau roman paru pur la première fois dans la collection Série Noire de Gallimard*, le détective privé soudanais Makana arpente le Caire à la fin d'année 2005 .
.Il doit enquêter sur l'identité d'un réfugié dans le Nil, dont on retrouve la tête et dont on sait peu de chose à part, que comme lui, il est Soudanais du Sud.

Cette tête sans corps va beaucoup le travailler. Mais Makana a du pain sur la planche car il doit aussi enquêter sur la disparition d'un étudiant de 20 ans que le père de celui ci , grand restaurateur, lui a demandé de retrouvver

Dans un le Caire en plein frimas de l'Égypte et en pleine effervescence, notre très attachant détective privé soudanais va mener une double enquête policière avec comme toujours un peu d'humour et beaucoup d'empathie.

Comme toujours, Bilal sait camper une Egypte loin des clichés de carte postale qui plante parfaitement le décor de scènes d'un réalisme et étonnant , la capitale semble à la fois profondément marquée par son Histoire et ncroyablement vivante, dans un décor qui fait parfois penser à l'excellent le Caire Condentiel sorti en 2017 tandis que son détective réfugié fait irrémédiablement penser au Kouplan de la suédoise Sara Lovestam

Ce portrait sans fard de la société égyptienne, qui montre les ravages de la corruption du gouvernement égyptien sur fond de passé colonial n'empêche pas l'auteur de soigner aussi bien l'action que le rythme de son roman, avec une intrigue prenante et développée avec grande maîtrise.

Plongez dans l'intimité des chacals du Caire, mais ne vous laissez pas dévorer !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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